Les Vitraux de la Sainte Chapelle de Vincennes

Édition

Hors collection

Michel Hérold, Guy-Michel Leproux, Claudine Loisel, Élisabeth Pillet, Barbara Trichereau

  • 288

  • 180

  • 24 x 31,5 cm

  • Relié, toile bleue, fer or

  • 9782757710265

  • 65 €

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Les atouts du livre

• Étude exhaustive et originale permettant de mieux démêler la lecture d’un ensemble
parfaitement cohérent.
• Mise en perspective scientifique des restaurations en matière de Monuments historiques
• Reproductions d’une qualité exceptionnelle de nombreux détails des vitraux inscrivant la
chapelle de Vincennes dans le cadre d’une recherche menée à l’échelle mondiale (Corpus
Vitrearum International)

Présentation

Les vitraux de la Sainte-Chapelle de Vincennes, voulus par le roi Henri II pour orner l’édifice devenu siège du chapitre de l’ordre royal de Saint-Michel, comptent parmi les plus remarquables ensembles réalisés au milieu du XVIe siècle. Les cartons en ont vraisemblablement été confiés aux peintres Luca Penni et Claude Baldouin. L’exécution en revient au peintre verrier parisien Nicolas Beaurain, célèbre pour avoir réalisé les vitraux du château d’Anet à la demande de Diane de Poitiers. Dans ce contexte si favorable, les vitraux ont été traités en faisant usage de techniques alors novatrices, notamment d’émaux de couleur et d’un « émail blanc » cité par Philibert Delorme. En 2017-2018, le Centre des monuments nationaux, en charge de la Sainte-Chapelle de Vincennes, a mené à bien une importante campagne de restauration des sept verrières du choeur. Ce travail, conduit par l’atelier Parot à Aiserey, a pu être suivi par Michel Hérold, Guy-Michel Leproux et Elisabeth Pillet qui en ont réalisé l’étude détaillée. En raison de l’importance du dossier et de l’originalité des techniques mises en oeuvre, les recherches ont d’emblée été envisagées sur un mode pluridisciplinaire, en lien avec le pôle Vitrail du Laboratoire de recherche des Monuments historiques, dans le but de mieux connaître les verres et les peintures mises en œuvre. Au moment de la restauration, l’Accélérateur Grand Louvre d’analyses élémentaires étant en réfection, seules des analyses classiques ont donc été menées. Elles ont été suivies en octobre 2019 par le passage devant AGLAE de la Vierge à l’Enfant du Louvre et des anges portant le blason des Montmorency du musée national de la Renaissance, dont les verres et les peintures ont pu être analysés très en détail. En mars 2022, des analyses de spectroscopie ont pu être effectuées dans les réserves du musée national de la Renaissance sur le François Ier et les anges portant les armes de France provenant de la Sainte-Chapelle de Vincennes. Le recours aux sources écrites et à d’autres oeuvres permet de reconstituer les influences et les modifications de ces verrières au long de leur histoire. Comme les œuvres l’imposent au regard de leur degré d’authenticité très inégal, une étude détaillée des restaurations subies a été menée. Elle en suit les vicissitudes : la dépose des vitraux au moment de la Révolution française et leur transfert au musée des Monuments français d’Alexandre Lenoir, la restauration drastique menée à l’initiative de Viollet-le-Duc et d’Anatole de Baudot après l’explosion d’un dépôt de poudre en 1870, etc... Ce dossier apporte donc beaucoup à l’histoire

Auteurs

Michel Hérold est conservateur général du patrimoine honoraire au Centre André Chastel, directeur du Comité français du Corpus vitrearum
Guy-Michel Leproux est directeur d’études à l’École pratique des hautes-études
Claudine Loisel est ingénieur de recherches au LRMH, responsable du pôle Vitrail
Élisabeth Pillet est conservateur en chef du patrimoine au Centre André Chastel
Barbara Trichereau est ingénieur d’études au LRMH