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Graffiti, quésaco ?

Approchez-vous pour comprendre ce qu'est un graffiti !

Le graffiti, une étymologie riche

Vandalisme, tags, gribouillis… autant de termes, souvent péjoratifs, associés dans l’imaginaire collectif au graffiti. Et pourtant, le graffiti est une pratique très répandue, qui a pris de nombreuses formes à travers l’histoire.

Comment peut-on le définir ?

Le graffiti trouve ses origines dans l'Antiquité : le terme vient du mot latin graphium, qui désigne un stylet utilisé à Rome pour inscrire, et écrire, notamment dans la cire. 

On l'associe aussi au verbe grec graphein, qui veut dire écrire mais aussi dessiner. On trouve des graffitis sur les murs de Pompéi, recouvre l’agora de Smyrne, ou encore marque les étapes des voyages des scribes le long du Nil. Il ponctue fréquemment les moments clés de l’histoire et constitue à la fois une source de témoignages et une sorte de livre ouvert pour nous raconter d’autres histoires, celles de ceux qui nous ont précédés. 

Graffiti marin situé dans une galerie du cloître
Graffiti marin

© Geoffroy Mathieu / CMN

Un geste spontané

À la différence d'une œuvre réalisée par un artiste, un graffiti est une action spontanée, un geste réalisé par un graffiteur. Il ne suit pas un dessin préalable et est souvent réalisé de manière impulsive. 

Enfin, on parle de la trace laissée par le graffiti car nous regardons ce qu’il reste de ce geste, aujourd'hui, avec un temps de décalage par rapport au moment de sa création.

Graffiti au Panthéon

© Romain Veillon / Centre des monuments nationaux

Un graffiti, ce n'est pas...

Toutes les marques murales ne sont pas des graffitis.

Les marques de tâcheron que l'on retrouve sur les pierres des monuments, ne sont pas toujours considérés comme des graffitis. On leur donnait en effet une fonction pratique très claire : celle d’identifier le travailleur et de pouvoir ainsi le payer selon la tâche réalisée. 
On parle alors de signes lapidaires.

Laissez-vous guider dans la quête de graffitis iconiques de nos monuments en consultant cette page

Graffiti de prisonnier dans l'embrasure de la fenêtre de la cellule n° 36 au donjon du château de Vincennes, quatrième étage, gr

© Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux

Le dossier thématique

Zoom sur les graffitis

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